Identifier et Eliminer les mauvaises herbes - Toutes nos solutions !

Pour le jardinier, une mauvaise herbe est une plante qui pousse sans avoir été semée ou plantée. C’est un végétal indésirable. On l’appelle aussi plante adventice.

Elle entre en concurrence avec les végétaux cultivés en puisant dans les apports d’eau et d’éléments fertilisants nécessaires à leur croissance. Elle les empêche de se développer normalement et parfois par sa taille elle peut même les « étouffer ».

Parmi les nuisances provoquées par la présence des mauvaises herbes, les plus visibles sont souvent d’ordre esthétique


Connaître les mauvaises herbes

Pour pouvoir lutter contre les adventices, encore faut-il être capable de les reconnaître !

Quelques- unes se retrouvent dans tous les jardins ou presque.

Certaines sont annuelles, d’autres sont vivaces. Il y a celles qui sont toxiques, celles qui sont difficiles à éliminer…

Nous allons distinguer deux grandes familles :

  • Les Monocotylédones

Ce sont des plantes à feuilles étroites et dont les nervures sont parallèles comme les graminées (chiendent).

  • Les Dicotylédones 

Ce sont des plantes à feuilles au limbe étalé et dont les nervures sont ramifiées comme le pissenlit, le trèfle.

Dans ces grandes familles, il y a :

  • Les mauvaises herbes vivaces

Elles sont capables de « renaître » d’une année sur l’autre grâce à des parties restées dans le sol : rhizomes (chiendent, liseron), stolons (bouton d’or) ou bulbes (oxalis).

Certaines ont des racines très profondes et ramifiées Elles sont très difficiles à éliminer et résistent même parfois aux désherbants.

  • Les mauvaises herbes annuelles

Pour se propager, elles doivent fleurir et former des graines dans l’année. En général, il est plus facile de s’en débarrasser.

Certaines ont des tiges lignifiées comme la ronce. Pour les éliminer, il est nécessaire d’utiliser un débroussaillant.

Dans tous les cas, il est plus facile de les détruire quand elles sont  jeunes et que leur système racinaire n’est pas trop développé.


Comment éliminer les mauvaises herbes ?

Le désherbage manuel

Le désherbage est une opération fastidieuse et répétitive. Il consiste à tenter d’éliminer les adventices par sarclage, griffage...

Avec ce procédé, si les mauvaises herbes annuelles sont en général détruites, les mauvaises herbes vivaces, elles, risquent de se trouver renforcées. Intervenez le plus tôt possible, dès qu’elles sortent de terre, sinon vous ne réussirez pas à arracher les racines qui resteront ancrées au sol.

Le paillage du sol

Le paillis est une couche homogène de paille broyée, de tontes de gazon, de paillettes de lin, d’écorces de pin, de copeaux de bois, de tourbe, mais ça peut être aussi un film plastique.

Le paillage vise à empêcher les mauvaises herbes de se développer et permet d’économiser l’eau en réduisant l’évaporation.

Son efficacité dépend de l’épaisseur de la couche qui doit être de 10 à 15 cm. Il est aussi très utile pour éviter que le ruissellement de l’eau après des pluies violentes n’érode les terrains en pente.

Les paillis organiques se dégradent et se transforment en humus. Il est donc nécessaire de renouveler l’opération.

Certains paillis sont utilisés pour leur aspect décoratif, écorces de pin mais aussi certains d’origine minérale comme la pouzzolane, le schiste, l’ardoise.

Il est aussi possible de cultiver des plantes couvre-sol et créer un tapis stoppant le développement des adventices (mauvaises herbes).

Le désherbage thermique

Il consiste à provoquer un choc thermique sur les plantes.

  • à l’eau chaude : versez de l’eau très chaude sur les herbes à éliminer ; celle de la cuisson des légumes, du riz ou des pâtes (eau bouillante salée), dans un souci d’économie  d’eau. Vous pouvez y ajouter du savon noir pour augmenter l’adhérence sur les feuilles. Ce procédé est  utilisé entre les dalles des allées ou de la terrasses.

Pour les professionnels des espaces verts, il existe des machines à désherber à l’eau chaude ou à la vapeur.

  • à flamme : passez la flamme sur la mauvaise herbe à une dizaine de centimètres pendant 1 à 2 secondes. Vous pouvez l’utiliser même par temps pluvieux. Il ne faut pas chercher à brûler la plante, vous risqueriez d’obtenir le résultat inverse.
  • à rayonnement infra rouge : procédez de la même manière que précédemment ; le rayonnement infra rouge remplace la flamme.

A noter que cette technique de désherbage est surtout efficace sur les mauvaises herbes annuelles si vous vous y attaquez quand elles sont encore au stade de plantules. En ce qui concerne les plantes vivaces et les plantes à racines profondes ou à port rampant, il est indispensable de renouveler l’opération plusieurs fois à 15 jours d’intervalle environ.

Le désherbage à l’aide d’herbicides écologiques

Vous pouvez préparer ces herbicides écologiques vous-mêmes.

  • Le vinaigre blanc : pulvérisez du vinaigre pur sur les adventices par temps ensoleillé. Ensuite, rincez bien le pulvérisateur.
  • Le purin d’angélique : préparez-le en laissant macérer 1 kilogramme d’angélique dans 10 litres d’eau pendant 3 semaines.
  • Le purin d’ortie : Découvrir comment préparer et utiliser le purin d'ortie !
  • L’huile essentielle de basilic et de citrus : ajoutez-y une solution de savon liquide bio et d’eau.
  • Le bicarbonate de soude : versez du bicarbonate sur les parties à désherber. Plus tard vous arroserez ou la pluie jouera ce rôle.
  • Le sel : versez du gros sel sur les plantes indésirables. Arrosez ou attendez la pluie qui s’en charge.

Vous pouvez aussi préparer un désherbant à base de sel et d’eau : 1 litre d’eau pour 200 g de sel. Pour renforcer l’action de ce mélange, ajoutez du vinaigre blanc.

Le désherbage chimique

Face à certaines mauvaises herbes particulièrement résistantes, l’emploi d’herbicides chimiques peut être utile.

Leur utilisation peut s’avérer dangereuse. Pour éviter les risques d’accidents, il faut respecter strictement les doses et le mode d’emploi mentionnés sur l’emballage du produit.

  • Pour le désherbage avant de refaire votre pelouse

Utilisez des herbicides à absorption foliaire : les plus efficaces sont à base

de glyphosate en raison de leurs propriétés systémiques. Ce sont des désherbants non sélectifs qui éliminent toutes les plantes présentes sur la surface traitée.

  • Pour le désherbage du gazon

Des désherbants sélectifs existent. Dans le cas d’un gazon constitué de graminées, ils éliminent les graminées mais pas le gazon.

Le désherbage du gazon se fait au printemps quand la température atteint au moins 15°C.

Durant l’année du semis de votre pelouse, employez un désherbant spécial jeune gazon.

Pour la mousse, arrosez du sulfate de fer dilué dans l’eau (25g par litre d’eau /mètre carré) ou un autre anti-mousse. Vous pouvez aussi opter pour des formules engrais désherbants gazon à épandre sur un sol humide.

  • Pour le désherbage des allées

Employez un désherbant total que vous utiliserez avec beaucoup de précaution et en l’absence de toute culture.


Comment se débarrasser des pissenlits, boutons d’or, chiendent, liseron ? Certaines mauvaises herbes sont particulièrement résistantes, mais même s’il est difficile de s’en débarrasser, il est au moins possible d’en limiter la propagation.

Pour éviter que votre jardin en soit envahi, il faut intervenir sans tarder quand la mauvaise herbe est au stade de jeune plantule.

Il vaut mieux garder à l’esprit que c’est un travail incontournable, à renouveler souvent et en réalité nécessaire pour permettre à vos cultures de prospérer normalement et dans un souci d’esthétique.

Dans la plupart des jardins, on rencontre quelques adventices parmi les plus difficiles à éliminer : le pissenlit, le bouton d’or, le chiendent, le liseron…

Le pissenlit

Le pissenlit, de son nom latin, Taraxacum officinalis, appartient à la famille des Astéracées. Il pousse à l’état sauvage dans les champs, les jardins, les allées, les cours.

Il possède plusieurs noms comme « couronne de moine », « dent de lion », « laitue à chien » etc.

En général, il est considéré comme une mauvaise herbe par les jardiniers qui luttent toute l’année sans relâche contre lui.

Parfois il est perçu comme une plante amie. Alors, il est cultivé pour ses feuilles et ses fleurs, mais toutes les parties de cette plante peuvent être utiles. Ses utilisations sont multiples : culinaires, médicinales, cosmétiques.

Comment reconnaître le pissenlit ?

Le pissenlit est une plante herbacée vivace possédant une forte racine qui s’enfonce très profondément dans le sol.

Ses feuilles vertes sont découpées en forme de dents.

Ses fleurs jaunes ouvertes au soleil, se ferment quand il la nuit tombe ou qu’il pleut. Il ne s’agit pas d’une fleur mais plutôt d’un ensemble de fleurs. Sa tige dépourvue de feuilles est creuse. Si on la coupe, un liquide blanc s’écoule, le latex.

Son fruit, l’akène, est surmonté d’une fine touffe de poils de couleur blanchâtre. Quand on souffle dessus, tout s’envole. Les fruits sont disséminés par le vent sur des distances pouvant atteindre plusieurs kilomètres.

Dans la nature, on peut rencontrer des plantes à fleurs jaunes ressemblant beaucoup au pissenlit. Ses feuilles caractéristiques et son capitule porté par une tige creuse sans feuille permettent de le différencier.

Ne pas le confondre avec le laiteron qui a une tige comportant des feuilles.

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Reconnaitre et éliminer le pissenlit au jardin

Comment se débarrasser du pissenlit ?

On peut utiliser des méthodes naturelles ou des produits désherbants.

Le pissenlit possède une racine solide et pivotante qui a tendance à casser quand on essaie de l’arracher ce qui rend la tache délicate.

Des méthodes naturelles

  • Arrachez-les au couteau à désherber quand la terre est légèrement humide.
  • Coupez la plante à ras et saupoudrez de sel.
  • Arrosez le pissenlit d’eau chaude salée bouillante. Utilisez l’eau de cuisson des pâtes, du riz, des pommes de terre.
  • Pulvérisez du vinaigre blanc sur le cœur du pissenlit.
  • Versez du bicarbonate de soude ou du sel sur les boutons d’or et arrosez-les.

Il existe certainement d’autres astuces. Faites-nous en part dans les commentaires !

Des désherbants

Si vous ne réussissez pas à vous débarrasser de « vos » pissenlits, vous pouvez utiliser un produit désherbant à base de glyphosate.  Avec un pistolet vaporisateur, appliquez la juste dose d’un produit prêt à l’emploi et ciblez bien l’adventice à éliminer. Protégez les plantes que vous ne souhaitez pas détruire.

Le bouton d’or

Appartenant à la famille des Renonculacées, le bouton d’or, de son nom latin Ranunculus repens (renoncule rampante), est une plante herbacée à fleur. Cette plante vivace pousse à l’état sauvage dans nos jardins. Elle aime les sols calcaires ou argileux, humides et tassés et les expositions ensoleillées à mi-ombragées.

Si enfant vous habitiez la campagne, vous avez probablement joué avec le bouton d’or à « Est-ce que tu aimes le beurre ? » qui consistait à placer la fleur sous le menton d’un camarade et à vérifier si la couleur jaune (faisant penser à la couleur du beurre) se reflétait sur le cou. Si c’était le cas on disait « T’aimes le beurre ».

Devenu jardinier, vous classez, en général, le bouton d’or plutôt dans la catégorie des mauvaises herbes envahissantes à éliminer et vous déplorez peut-être qu’il soit en plus rustique.

Comment reconnaître le bouton d’or ?

Le bouton d’or ou renoncule rampante s’adapte très facilement aux conditions environnementales. Dans la pelouse à cause des tontes, il se nanifie alors que dans les massifs ou dans le potager il peut atteindre 20 à 30cm quand il est fleuri. Sa floraison a lieu de mai à août, ses fleurs sont d’un jaune d’or lumineux. Son feuillage est caduc.

Il se reproduit par les graines mais surtout par les stolons qui se développent en partant du pied mère et rampent sur le sol jusqu’à ce qu’ils trouvent un peu de terre pour s’enraciner solidement et deviennent, à leur tour, un nouveau point de départ. Les boutons d’or peuvent ainsi coloniser un coin de terrain comme le font les fraisiers, mais ne vous aventurez pas à les manger crus; ils sont toxiques.

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Reconnaitre et éliminer le bouton d'or au jardin

Comment se débarrasser du bouton d’or ?

Des méthodes dites biologiques

  • Ne le piétinez pas, il aime les sols tassés.
  • Déterrez-le à l’aide d’une fourche bêche, en veillant à arracher toutes les racines.
  • Emiettez bien les mottes à la recherche du moindre petit plant de bouton d’or.
  • Ramassez les plants, racines et stolons avec soin et enfermez-les dans un sac poubelle.
  • Si votre terrain en est envahi et que le sol est très humide, drainez-le ; les boutons d’or se feront plus rares.
  • Si vous acceptez la vue de boutons d’or dans votre pelouse malgré leur côté envahissant et surtout que vous ne souhaitez pas utiliser de produit chimique, contentez-vous de tondre votre gazon et les adventices seront moins visibles pendant quelques jours.

Des désherbants conventionnelles

  • Si des boutons d’or ont poussé au pied d’un rosier ou d’un bulbe, il sera difficile de les déterrer sans fragiliser le rosier ou le bulbe. Vous pouvez alors avoir recours à l’utilisation d’un désherbant que vous appliquerez avec un pinceau en veillant à ne pas laisser couler de produit sur d’autres plantes.

Le chiendent

Le chiendent fait partie de la famille des Poacées. Il existe plusieurs variétés dont le chiendent rampant, un de ceux que l’on rencontre le plus fréquemment dans nos jardins. C’est une plante herbacée adventice très vivace que le jardinier redoute tant il est difficile de s’en débarrasser.

Comment identifier le chiendent ?

Le chiendent ressemble à une herbe coupante et se présente en touffe. Sa hauteur est de 40cm environ à 1m20 selon les variétés.

Il se reproduit par ses graines (dans les prairies) mais aussi et surtout par ses longs rhizomes traçants souterrains de couleur blanche (dans les sols cultivés) dont leurs pointes dures peuvent traverser les bulbes et les tubercules comme la pomme de terre, pour se frayer un chemin. C’est une plante très invasive.

La présence du chiendent donne un aspect négligé aux massifs.

reconnaitre et enlever le chiendent
Voici une photo d'un jolie bouquet de chiendent !

Comment éliminer le chiendent ?

Comme dans beaucoup de domaines : « mieux vaut prévenir que guérir ».

Des méthodes préventives 

Pour éviter d’être envahi par le chiendent, il faut gêner sa propagation.

  • Ne laissez pas la plante monter en graines.
  • Ne cassez pas les rhizomes en labourant car un seul morceau suffit pour donner naissance à une nouvelle plante.
  • Recouvrez vos massifs ou plates-bandes de paillis épais pour limiter le développement du chiendent.
  • Installez des plantes couvre- sol.
  • Plantez des œillets d’Inde.
  • Faites un faux semis.

Des méthodes naturelles

  • Si le chiendent n’a pas envahi le terrain, vous pouvez arracher les plants à la main ou à la fourche bêche en veillant à ne pas laisser de fragments de rhizomes en terre. Pour cela, attendez que la pluie rende la terre plus meuble car il ne faut surtout pas casser les rhizomes.
  • Si le chiendent s’est développé en grande quantité dans votre pelouse, il va être très difficile et long d’arracher les touffes. Dans ce cas, vous pouvez labourer la terre et ensuite disposez une bâche épaisse sur le sol pour priver le chiendent de lumière. Pensez à bien la tendre pour qu’elle soit en contact avec la terre et enterrez les bords et posez des pierres dessus pour qu’elle soit bien coincée.  Laissez-la ainsi pendant 6 mois. Dans un souci d’esthétique, vous pourrez la recouvrir d’un paillis.

Si vous ne souhaitez pas vous lancer dans des travaux fastidieux, vous avez la possibilité de tondre fréquemment votre pelouse, ainsi le chiendent ainsi que les autres adventices seront moins visibles.

Des désherbants chimiques

L’utilisation de désherbants chimiques doit être la solution ultime après avoir épuisé toutes les autres solutions car ces produits sont dangereux. De plus ce n’est pas un désherbant sélectif, il ne se contentera pas d’éliminer le chiendent.

  • Si votre pelouse est totalement envahie par le chiendent, vous pouvez utiliser un désherbant type glyphosate à pulvériser. Enfilez des gants et respectez attentivement les conseils et les précautions indiqués sut l’emballage.

Le liseron

Le liseron appartient à la famille des Convolvulacées. C’est une plante herbacée vivace rampante et grimpante qui a l’inconvénient de s’enrouler autour des plantes  avoisinantes. Il les prive de lumière par sa présence et les « étrangle », profite des apports d’eau et d’une partie des éléments nutritifs qui se trouve dans le sol. C’est pourquoi il est considéré comme une plante adventice par les jardiniers. Il se reproduit par ses graines et par ses rhizomes. On le rencontre dans les haies, les massifs, les friches.

Pour compliquer les choses, le liseron n’apparaît qu’après le développement des plantes cultivées.

Comment reconnaître le liseron ?

Le liseron possède des feuilles de forme triangulaire (un peu comme un cœur), des fines tiges volubiles et de jolies fleurs en cornet ou en entonnoir de couleur blanche ou rose qui attirent les abeilles et grâce à cela le rend utile au jardin et au verger, quand il n’est pas trop envahissant.

Les fleurs s’ouvrent lorsqu’il y a du soleil. Elle possède des rhizomes ramifiés de couleur blanche qui, si ils n’ont pas été détruits, résistent à l’hiver et font du liseron une plante vivace.

Quand les tiges sont rampantes, elles prennent racines très facilement.

enlever et reconnaitre le liseron
Reconnaitre et éliminer le liseron au jardin

Comment éliminer le liseron ?

Le liseron comme les autres plantes sauvages est présent dans un environnement qui lui convient et où il trouve ce dont il a besoin.

La présence du liseron est le signe que le sol est trop acide ou que l’apport en fertilisants a été excessif. Quand le liseron s’est développé, il est très difficile de s’en débarrasser. Agissez préventivement.

Des méthodes préventives 

  • Réduisez les apports en fertilisants ou sinon ciblez-les mieux en les réservant aux plantes qui en ont besoin.
  • Evitez de couper les racines en labourant car chaque fragment permet de donner de nouveau un plant de liseron. Pour cette raison, n’utilisez pas de motoculteur.
  • Semez un engrais vert nettoyant à l’automne, à faucher au printemps.
  • Plantez des œillets d’Inde ou/et des tagetes nématocides.
  • Ne pas laissez le liseron monter en graines.
  • Paillez vos platebandes et vos massifs pour freiner le développement des liserons et d’autres adventices.

Des méthodes naturelles

  • Eliminez les parties aériennes du liseron pour le priver de chlorophylle (le liseron s’épuisera petit à petit) et pour éviter la dissémination par les graines.
  • Arrachez systématiquement les jeunes pousses pour éviter que le liseron ait le temps de stocker de l’énergie dans ses racines grâce à la photosynthèse réalisée dans ses feuilles.
  • Arrachez, à la main, les racines du liseron quand le sol est meuble. Pour cela, tenez bien sa base et tirez doucement mais fermement. En procédant ainsi, vous agirez de manière plus précise.
  • Utilisez la fourche bêche pour enlever les racines en soulevant la terre. Il ne faut la retourner pour éviter de casser les racines. Ne les jetez surtout pas sur le compost, brûlez-les ou enfermez-les dans un sac poubelle.
  • Si un coin de votre jardin est envahi de liseron, couvrez-le d’une bâche épaisse et opaque que vous bloquerez pour priver la mauvaise herbe, de lumière. Laissez-la à cet endroit pendant au moins une année. Cette solution consiste à éliminer l’adventice par solarisation.
  • Provoquez un choc thermique en utilisant un désherbeur thermique.Prenez des précautions en cas de sécheresse pour éviter de provoquer un incendie.
  • Utilisez des désherbants maison : purin d’ortie, bicarbonate, eau bouillante de cuisson de pâtes, de riz, de pommes de terre… Le résultat n’est pas garanti, mais vous pouvez essayer.

Les méthodes manuelles, mécaniques ou ayant recours à des désherbants « écologiques » sont à répéter régulièrement et de nombreuses fois. L’élimination totale du liseron peut prendre plusieurs années.

Des désherbants chimiques

Cette solution n’est pas sans danger pour l’environnement et la biodiversité.

Si vous n’arrivez pas à bout du liseron et qu’il nuit réellement au développement des plantes que vous cultivez, utilisez un désherbant chimique systémique type glyphosate que vous utiliserez avec parcimonie et en ciblant bien l’adventice à éradiquer. Pour réussir à détruire les parties aériennes du liseron ainsi que ses racines, il faut intervenir  dès le début de la floraison. A ce stade, les réserves dans les racines sont amoindries. La période de floraison s’étend de mai à septembre.

Pour traiter chimiquement le liseron, des précautions sont à respecter :

  • Lisez attentivement le mode d’emploi et les mises en garde écrites sur l’emballage.
  • Enfilez des gants.
  • Préparez la solution en suivant scrupuleusement les indications du fabricant.
  • Pour cette opération, vous pouvez appliquer à l’aide d’un pinceau, pour tenter d’épargner les plantes se trouvant à proximité. A noter, cependant, qu’il est difficile de désentortiller complètement la fine tige du liseron et la séparer de la plante à laquelle il s’est agrippé. Vous pouvez vous contenter de dérouler la tige sur 20 cm environ, cela peut être suffisant.

Un potager sans engrais, est-ce possible ?

Vous souhaitez lutter contre l’ajout des pesticides ou des différents engrais que ce soit pour les légumes ou les fruits. Vous pouvez aussi adopter cette éthique pour lutter efficacement contre les mauvaises herbes sans forcément entacher la planète. Sur le site http://www.tout-pour-le-jardin.com/bio/potager-sans-engrais.html, vous aurez toutes les indications les plus pertinentes qui vous permettront de supprimer ces engrais qui sont parfois inutiles et contre-productifs.

  • Vous pouvez enrichir la terre de votre jardin avec quelques astuces comme les feuilles mortes, le purin ou encore les coquilles d’oeufs.
  • Le fumier ainsi que la cendre de bois et même le BRF peuvent être très efficaces pour booster la croissance des plants.
  • Pour lutter contre certains indésirables, il suffit de coupler certaines plantes qui sont bénéfiques pour vos fruits et vos légumes et néfastes pour les nuisibles.

N’oubliez pas de réaliser un compost avec notamment vos restes de table, car vous aurez un terreau prêt à l’emploi qui viendra enrichir naturellement l’ensemble de votre potager, vous constaterez donc une nette différence en termes de qualité. Par rapport à l'usage des engrais chimiques, vous aurez une saveur très différente, d'où l'intérêt de tester cette expérience qui sera forcément enrichissante pour tous les convives.