Réussir un jardin gourmand en pot
Les groseilliers, cassissiers et fraisiers sont adaptés à la culture en pot en raison de leur petite taille. Alors dans ce cas, pourquoi se priver du plaisir de savourer ces gourmandises !
Sommaire
Les fraises (Fragaria x ananassa)
La culture du fraisier est très facile à réussir en pot. Ses stolons et son feuillage souple permettent de faire de belles suspensions et de recouvrir les bords des jardinières à l’instar du lierre. Vous pouvez décider aussi de cultiver vos fraisiers en jarre.
Les deux premières années, il est préférable de supprimer les tiges retombantes des stolons qui réduisent la production de fruits.
Pour récolter pendant une période plus longue, il est conseillé de choisir des variétés remontantes ainsi que des non remontantes sans oublier les fraises des bois. Ainsi vous pourrez continuer à déguster des fraises cultivées par vos soins.
Un fraisier à fleurs roses, beau et bon à la fois :Vivarosa.
Les groseilles (Ribes rubrum), les groseilliers à maquereau (Ribes uva-crispa) et les cassis (Ribes nigrum)
Les groseilliers et les cassissiers se cultivent aisément en pot à condition de respecter leurs besoins : leur offrir une situation ensoleillée mais pas brûlante et les arroser copieusement.
Les grappes de leurs fruits sont décoratives et brillent sous les rayons du soleil. Leur feuillage dégage un parfum odorant lorsqu’on le froisse entre les doigts.
Ces deux arbustes fruitiers ne se taillent pas de la même façon.
Les cassissiers fructifient sur du bois jeune alors que les groseilles se forment sur les rameaux poussant sur le vieux bois.
Pensez aussi à cultiver des groseilliers à maquereaux et optez pour des variétés dépourvues d’épines et résistantes à l’oîdium.
Les myrtilles (Vaccinium corymbosum)
Les myrtilles apprécient une terre acide. Leur culture en pot permet de leur assurer cette condition qu’elles affectionnent particulièrement. Le substrat dont elles ont besoin est le même que celui des rhododendrons qui sont, comme les myrtilliers, des plantes acidophiles.
Elles forment des petits buissons ronds. Leur feuillage caduc prend de belles couleurs à l’automne.
Placez-les dans un endroit mi-ombragé.
Pour obtenir une bonne fructification, plantez deux variétés différentes ou une variété autofertile.
Les myrtilles cultivées sont plus grosses mais souvent moins parfumées que les myrtilles sauvages, mais vous devrez patienter deux à trois ans avant de déguster vos premières myrtilles.
La récolte se fait de juillet à septembre et s’étale sur trois à cinq semaines.
Taillez les branches inesthétiques et éliminez le bois mort.
Des variétés de myrtilles parfumées : ‘Collins’, ‘Darrow’.
Les mûres sans épines (Rubus fructicosus)
Privilégiez les variétés de ronces qui ne piquent pas. Palissez-les régulièrement pour obtenir une végétation plus disciplinée, moins confuse.
Attendez la chute des feuilles pour tailler. Une taille régulière favorise des récoltes abondantes et durables.
Les framboises (Rubus idaeus)
Sachez que la culture des framboisiers en pot est difficile car ils drageonnent.
Une condition de culture à éviter mais néanmoins possible en installant les
plants dans des bacs d’au moins 35 à 40cm de profondeur.
Il est préférable de les planter en automne pour favoriser l’enracinement mais la plantation est possible jusqu’au printemps en dehors des périodes de gel.
Placez- les dans un endroit ensoleillé et n’oubliez pas de les arroser mais sans excès.
Il est indispensable de penser à supprimer régulièrement les drageons.
Pour une période de récolte plus étalée, optez pour des framboisiers remontants que vous taillerez après la dernière récolte. La taille se fait en coupant l’extrémité des tiges ayant porté des fruits.
Une variété intéressante pour la culture en pot : ‘Héritage’.